Bonjour,
Plus tôt cette semaine, le Congrès du travail du Canada (CTC) a envoyé une lettre au Premier ministre réclamant la tenue d'une enquête publique concernant les femmes et filles autochtones portées disparues et assassinées au Canada. Ce n'est pas la première fois que le CTC réclame une telle enquête; nous demandons depuis longtemps au gouvernement fédéral de faire preuve de leadership sur cette question.
Le meurtre récent d'une autre jeune femme, cette fois à Winnipeg, a poussé les Canadiens d'un océan à l'autre à se joindre à l'appel pour une enquête publique. En raison de l'indignation de la population, nous avons décidé de lancer sur le site Web du CTC une pétition destinée au Premier ministre, l'exhortant de prendre des mesures. Elle se lit comme suit :
Monsieur le Premier ministre,
La GRC a publié un rapport indiquant que près de 1 200 femmes et filles autochtones avaient été assassinées ou portées disparues de 1980 à 2012. Ce rapport souligne que ce nombre est disproportionné puisque les femmes et filles autochtones font l'objet de plus de 16 % des meurtres de femmes et 11 % des cas de femmes portées disparues alors qu'elles ne représentent que 4 % des femmes du Canada.
Devant de telles preuves, la seule ligne de conduite honorable consiste à lancer une enquête publique.
Monsieur le Premier ministre, lancez une enquête publique dès aujourd'hui. Faites-le avant que d'autres collectivités autochtones ne soient dévastées, qu'un plus grand nombre de familles autochtones ne souffrent et qu'une seule autre femme ou fille ne soit portée disparue ou ne se fasse assassiner.
Agréez, Monsieur le Premier ministre, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
Nous vous demandons de promouvoir cette pétition parmi vos membres, réseaux d'alliés et relations sur les réseaux sociaux. La pression de l'opinion publique est la seule force capable de faire bouger le gouvernement fédéral dans la bonne direction sur cette question.
Mes sentiments de solidarité,
Le président,
Hassan Yussuff